Perrine Leblanc
Écrivaine
Citant un extrait des Petits traités I de Pascal Guignard, Perrine Leblanc définit l’écriture comme un « désir de parler-en-se-taisant ».
Après avoir été correctrice, journaliste, assistante d’édition et éditrice, Perrine Leblanc se consacre aujourd’hui à l’écriture, sans toutefois renoncer à son métier d’éditrice. Pour décrire ce qu’elle fait, Perrine Leblanc cite un passage de Pascal Quignard, dans Les petits traités I, en disant que l’écriture est « un désir de parler-en-se-taisant ». Ce qui la stimule dans l’écriture, « c’est une phrase, un paragraphe réussi, un fragment de livre idéal ».
Avec son premier roman, L’homme blanc, elle a remporté le Combat des livres 2011 de Radio-Canada, le Grand Prix du livre de Montréal 2010 et le Prix du Gouverneur général du Canada. Son livre est aussi paru en France aux prestigieuses Éditions Gallimard.
Perrine Leblanc mène deux carrières de front, l’écriture et l’édition, au sein d’un milieu où elle gravite depuis une dizaine d’années. « J’ai accompagné pendant quatre ans de jeunes auteurs dans le développement de leur œuvre, chez Leméac. » La découverte de talents, c’est ce qui la passionne dans l’édition.
L’amour des livres et de la langue française, voilà ce qui l’a menée à sa double carrière et à son programme d'études. Un programme au cours duquel elle a acquis la rigueur et la discipline dont elle avait besoin. Questionnée sur son parcours au Département des littératures de langue française, elle déclare avoir particulièrement apprécié les échanges intellectuels lors des séminaires.
« Ne vous limitez pas au corpus enseigné. Allez lire les auteurs étrangers et nos contemporains. Doutez, posez des questions. La créativité, la débrouillardise, la rigueur, la curiosité sont des qualités que je retrouve chez les personnes que j'admire et qui bouleversent la société. »