Les centres de recherche
Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec — CRILCQ
La mission du CRILCQ tient à trois mandats principaux liés à l’avancement des connaissances, à la formation des étudiant·es et des nouveaux chercheurs et nouvelles chercheuses ainsi qu’au rayonnement des connaissances sur la littérature et la culture au Québec. Plus précisément, le CRILCQ a pour objectifs de :
- contribuer au développement des connaissances sur la littérature et la culture au Québec en mettant sur pied des réseaux de recherche interdisciplinaires et internationaux, en appuyant les diverses activités de recherche, de création et de diffusion des résultats de ses membres et en mettant à la disposition des chercheuses et chercheurs québécois et étrangers une structure d’accueil et des ressources documentaires qui profitent à l’avancement de leurs travaux;
- former les étudiant·es et les jeunes chercheuses et chercheurs en littérature et en culture au Québec en les intégrant aux différents projets de recherche du CRILCQ, en leur offrant des activités qui leur sont spécialement destinées (séminaires du CRILCQ, colloques de jeunes chercheur·euses, etc.) et en leur offrant un appui financier. Le Centre entend ainsi faciliter leur percée dans le monde de la recherche;
- promouvoir les études québécoises au Québec et à l’étranger en initiant et en animant des activités de diffusion et de transfert (colloques, tables rondes, publications, etc.), en accueillant des chercheur·euses et des enseignant·es étranger·ères et en encourageant les échanges internationaux.
>>> LA PROGRAMMATION SCIENTIFIQUE
Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ) réunit des chercheurs·ses qui se penchent sur les pratiques littéraires et artistiques au Québec, des origines à nos jours.
Au sein du regroupement, la recherche, la recherche-création, la recherche-action et les humanités numériques sont menées dans une perspective interdisciplinaire qui convoque les savoirs issus des différents domaines des arts et des sciences humaines.
Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques — CRIalt
Le CRIalt est l’héritier du Centre de recherche sur l’intermédialité (CRI) qui a été le premier centre de recherche (1997) au Québec et au Canada sur les rapports intermédiatiques et leurs implications historiques, sociologiques, culturelles et politiques.
Analyse des relations
Le CRIalt part du principe que l’on ne peut étudier chaque média dans son autonomie ou sa singularité, mais qu’il faut voir comment interagissent et se définissent réciproquement les médias. Autrement dit, il met l’analyse des relations au premier plan. Les êtres et les événements sont conçus comme des nœuds de relation, qui leur donnent leurs caractères, leurs spécificités, leurs identités, mais aussi leurs dynamiques problématiques et leurs étrangetés fonctionnelles. Du point de vue intermédial, il n’y a pas en premier lieu des éléments du monde dont il faudrait, ensuite, penser les relations, mais ce sont les relations et leurs entrecroisements qui façonnent les positions d’identité et suscitent les troubles et les différences.
Si un médium est un dispositif technique et intellectuel qui met en relation des éléments du monde, si un média est la forme institutionnalisée de tel ou tel médium, alors les recherches intermédiales portent avant tout sur les relations entre les différents médiums et médias afin de mieux comprendre leurs effets sur l’histoire des êtres.
On peut en saisir les opérations à trois niveaux différents. D’abord, les relations entre divers médias (voire entre diverses pratiques artistiques associées à des médias délimités ; ces relations peuvent se donner à voir dans un film, un livre ou encore à partir d’un même événement qui fait l’objet d’un reportage télévisé, d’un film, d’un service photographique, d’une installation muséale) : l’intermédialité vient après les médias. Mais le concept désigne aussi ce creuset de médias d’où émerge et s’institutionnalise peu à peu un nouveau média bien circonscrit (ainsi, le cinéma entre peinture, photographie, panorama et fête foraine) : l’intermédialité apparaît avant le média. Enfin, il recouvre le milieu dans lequel les médias prennent forme et sens (milieu social, institutionnel, culturel aussi bien que technologique : ainsi, l’humanisme de la Renaissance naît des bibliothèques et de la culture de l’imprimé, du développement des circuits épistolaires (routes, courriers) comme des grandes découvertes géographiques, des formes d’autorité universitaires, de l’imaginaire politique de la République des Lettres ou de l’amitié communautaire comme d’un nouveau rapport entre présent et passé) : l’intermédialité est immédiatement présente à toute pratique d’un média. Comme on le voit, la question du temps (après, avant, pendant) et de ses différentes structurations spatiales (réseaux techniques ou lieux institutionnels) est au cœur des analyses intermédiales.
Transmission et transdisciplinarité
L'enjeu de l'intermédialité est alors de procéder à l'étude des différents niveaux de matérialité impliqués dans la constitution des objets, sujets, institutions, communautés, que seule une analyse des relations est en mesure de découvrir. Une telle entreprise demande la convergence de compétences transdisciplinaires, puisqu'elle implique une étude des corpus théoriques (sous le scalpel d'un nouvel appareillage conceptuel nécessaire au passage d'une logique de l'être à une logique de la relation), une perspective historique (problème de la constitution des milieux) et une approche expérimentale (problème de repérage des relations).
L'intermédialité s'affirme donc non seulement comme une position épistémologique (qui étudie l'installation des réalités dans leur dynamique, plutôt que les réalités déjà installées), mais aussi comme le plan de recoupement par excellence des disciplines dont les membres du CRIalt sont les représentants (Histoire de l'art, Communication, Études littéraires, Études cinématographiques et audiovisuelles, Études théâtrales, Anthropologie).
Cette transdisciplinarité répond en fait à un souci général pour les phénomènes de transmission, autrement dit à la dimension historique (parfois de longue durée) des éléments qui nous constituent et qui nous changent, par recyclage ou stabilisation, par remédiation ou effacement, par rupture ou transfert. Une fois que l’on a placé les relations au point de départ de toute analyse, il s’agit en effet d’étudier toutes les formes de transmission qui constituent les êtres et les événements, en prenant en compte aussi bien les appareillages techniques que les dispositifs d’idées, les formes discursives que les tactiques de présentation, les configurations sociales que les légitimations institutionnelles. C’est de la mise en relation, au niveau épistémologique, de toutes ces relations opérant à des échelles et selon des logiques différentes que peuvent émerger de nouvelles façons de comprendre le monde qui nous entoure et ses multiples histoires.
Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques
Écritures numériques et changements culturels
Nous vivons désormais dans un espace numérique; cet espace est fait d’écriture. Nos identités sont de l’écriture – profils, entrées dans des bases de données, lignes de codes. Nos actions sont de l’écriture – depuis nos clics jusqu’à l’achat d’un livre ou à la planification d’un voyage. Les objets qui nous entourent sont faits d’écriture.
Marcello Vitali-Rosati, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques, veut proposer une nouvelle lecture et une nouvelle compréhension de cette écriture qui fait désormais notre monde. Le développement et la diffusion des technologies numériques, en particulier au cours des deux dernières décennies, ont profondément affecté notre culture en redessinant, en particulier, les modes de production, de circulation et de légitimation des contenus littéraires à l’ère du numérique.
Les changements culturels produits par les nouvelles technologies engendrent en même temps des transformations des valeurs morales sur lesquelles se fonde notre action sociale. M. Vitali-Rosati et son équipe de recherche se consacrent à l’analyse théorique de ces transformations, des travaux qui s’avèrent d’une importance fondamentale à notre époque. Ils souhaitent également mettre au point des outils qui permettront de répondre aux enjeux posés par ces changements.
Laboratoire de THÉOrie de la LIttérature à l'époque du NUMérique — Théolinum
Champs de recherche
- Théorie des médias
- Théorie de l'édition
- Théorie de la littérature
Objets de recherche
- Profils et identités numériques
- Auteurs et auctorialité
- Pratiques intermédiales
- Plateformes numériques
- Paratextes
- Communautés en ligne
- Érotisme et pornographie
- Plateformes d'édition
- Blogues
Le Centre d'études médiévales (CETMED)
Le Centre d'études médiévales (CETMED) a comme fonction d'assurer la vitalité des études médiévales à l'UdeM. Il œuvre dans la continuité d'une tradition marquée par l'Institut d'études médiévales et par le Département d'études classiques et médiévales qui lui a succédé.
Centre d'archives Gaston-Miron (CAGM)
Le Centre d'archives Gaston-Miron (CAGM) a pour vocation première de contribuer à la mise en valeur des archives sur la littérature québécoise et le discours culturel conservées sur support audio ou vidéo.
Centre de recherche en sociocritique des textes — CRIST
La fondation du CRIST à Montréal en 2008 est corrélée à la diffusion d’un manifeste théorique où l’on trouve la définition de la sociocritique, les principes et les postulats