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/ Département des littératures de langue française

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Expert en : Autriche

OBERHUBER, Andrea

Professeure titulaire

La thèse de doctorat d'Andrea Oberhuber portait sur les Chanson(s) de femmes(s) : Entwicklung und Typologie des weiblichen Chansons in Frankreich, 1968-1993 et a été publiée en 1995 chez Erich Schmidt à Berlin. Après avoir été stagiaire postdoctorale à l’Institut für Romanistik (Université d’Innsbruck) où elle a élaboré une banque de données consacrée à l’histoire et à l’actualité de la chanson francophone au féminin des XIXe et XXe siècles, et maître de conférences au Centre d’études canadiennes, Andrea Oberhuber a été chercheuse invitée à l’Institut d’études canadiennes de l’Université d’Ottawa et chargée de cours à Ottawa et à Hull. Parmi ses publications comptent plusieurs collectifs, dont certains en codirection, et dossiers de revue : Sprache und Mythos – Mythos der Sprache (Bonn, Romanistischer Verlag, 1998); Claude Cahun : contexte, postures, filiation. Pour une esthétique de l’entre-deux (Département des littératures de langue française, coll. « Paragraphes », 2007); Jeux de masques : les femmes et le travestissement textuel, 1500-1940 (Saint-Étienne, PUSE, 2011) ; L’ère électrique / The Electric Age (Ottawa, PUO, 2011); « Réécrire au féminin : pratiques, modalités, enjeux » (Études françaises, 2004); « Voir le texte, lire l’image » (Dalhousie French Studies, 2009); « À belles mains. Livre surréaliste, livre d’artiste » (Mélusine, 2012). Elle a par ailleurs publié de nombreux articles dans le domaine des gender studies, de l’intermédialité, de la cantologie, du transfert culturel et de la photolittérature. Andrea Oberhuber est également critique littéraire pour diverses revues et correspondante pour le Bulletin des Archivs für Textmusikforschung. Depuis l’hiver 2012, elle explore le domaine de l’exposition, nouvelle expérience dont témoignent « Du livre illustré au livre d’artiste. Pour une tactilecture de l’objet livre » et « Les Éditions Gallimard : 1911-2011. Un siècle d’édition ».

À l’automne 2012 est paru chez Nota bene, dans la collection « Nouveaux Essais Spirale », l'essai Corps de papier. Résonances composé d’études sur cinq femmes auteurs (Claire de Duras, Claude Cahun, Leonora Carrington, Unica Zürn, Élise Turcotte), de textes de fiction et de collages. Elle a codirigé les collectifs Fictions modernistes du masculin-féminin: 1900-1940 (PUR, 2016) et Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore, du XIXe au XXIe siècles. Symbolisme, modernisme, surréalisme, postérité contemporainecahun-moore.com/collectif-heritages-partages-de-claude-cahun-et-marcel-moore/ (2016).

En 2012, elle a fondé avec Catherine Mavrikakis la revue numérique MuseMedusa, spécialisée en recherche-création (https://musemedusa.com/).

Les récents projets de recherche ont été consacrés aux figures ambivalentes du care dans le roman français de 1870 à 1945 (« À votre service » : https://avotreservice.net/ ; CRSH, 2020-2024), ainsi qu’à la littérature comme espace paradoxal du care, à travers les représentations de la criminelle (co-chercheuse, FRQSC, 2021-2024, sous la responsabilité de C. Mavrikakis). Actuellement, elle est impliquée dans le projet « Quand la littérature et la médecine s’accompagnent et nous accompagnent », mené en équipe par C. Mavrikakis.

En septembre 2023, elle a publié Faire œuvre à deux. Le Livre surréaliste au féminin (PUM ; coédition aux PUR, 2024), primé par le prix Victor-Barbeau (catégorie essai) décerné par l’Académie des lettres du Québec.  

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