Experts en : 17e siècle
BEAULIEU, Jean-Philippe
Professeur honoraire
- Littérature de la Renaissance
- Écriture des femmes
- Renaissance
- 16e siècle
- Récits historiques
- Récits uchroniques
- 17e siècle
- Bande dessinée
- Roman
Professeur au Département des littératures de langue française depuis 1993, Jean-Philippe Beaulieu consacre l’essentiel de ses recherches à l’histoire de l’écriture des femmes. Il a signé des études sur Marguerite Yourcenar et Andrée Chedid, mais il s’est surtout concentré sur des figures du passé, telles Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Hélisenne de Crenne et Marie de Gournay. En tant que membre de l’équipe de recherche GARSE XVI, il étudie actuellement les pratiques rhétoriques dont témoignent les textes polémiques attribués à des femmes des XVIe et XVIIe siècles. En plus de se pencher sur le roman chevaleresque tardif et les formes narratives brèves de la Renaissance, il mène des travaux sur le roman historique et la bande dessinée.
Depuis plusieurs années, il est engagé dans diverses entreprises éditoriales : on lui doit notamment l’édition critique du Songe de madame Helisenne (1540), en collaboration avec Diane Desrosiers-Bonin (Honoré Champion, 2007), de même qu’une édition modernisée des Angoisses douloureuses et des Epistres d’Hélisenne de Crenne (Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2005 et 2008). Il a dirigé divers ouvrages collectifs : D’une écriture à l’autre. Les femmes et la traduction sous l’Ancien Régime (Presses de l’Université d’Ottawa, 2004) ; Hélisenne de Crenne. L’écriture et ses doubles(en collaboration avec Diane Desrosiers-Bonin, Honoré Champion, 2004). Parmi ses articles récents, on compte « Voix et présences de femmes : la relecture de l’histoire par Andrée Chedid » (Études françaises, vol. 40, 2004) et « Les femmes dans le labyrinthe du savoir : à la recherche du fil d’Ariane », dans Dix ans de recherche sur les femmes écrivains de l’Ancien Régime (2008).
BOVET, Jeanne
Professeure agrégée
- Voix au théâtre
- Histoire du théâtre
- Esthétique du théâtre
- Dramaturgie
- Technologies sonores au théâtre
- Théâtre (17e siècle)
- 17e siècle
Ses recherches principales portent sur l’inscription de la déclamation dans la dramaturgie classique (FQRSC, 2006-2009) et sur les rapports entre voix, texte et médias dans le théâtre du XXe siècle (CRSH, 2010-2014). Membre fondateur du groupe international de recherche « Le son du théâtre/ Theatre Sound », elle a codirigé en 2011 avec Marie-Madeleine Mervant-Roux et Jean-Marc Larrue le numéro 201 « Voix Words Words Words » de la revue Théâtre/Public, et collabore étroitement au projet « ECHO [Ecrire l’Histoire de l’Oral] – L’émergence d’une oralité et d’une auralité modernes : mouvements du phonique dans l’image scénique (1950-2000) » (ANR, 2014-2017). Elle est aussi codirectrice de L’Annuaire théâtral, revue québécoise d’études théâtrales subventionnée par le CRSH et actuellement basée à l’Université de Montréal.
BRASSARD, Florence
Doctorante
Titre de la thèse : L'ambition dans les nouvelles sous Louis XIV : sociocritique d'une notion ambiguë
Directrices : Judith Sribnai (UdeM), Anne Régent-Susini (Université Sorbonne Nouvelle - Paris III)
Vice inhérent à la nature humaine et vertu pragmatique, tantôt valeur, tantôt passion, l’ambition est, sous le règne de Louis XIV, un objet de débat sur les plans politique, religieux et moral. Grâce à une analyse sociocritique d’un corpus de nouvelles publiées entre 1661 et 1715, ma thèse montrera comment ces textes problématisent les rapports entre l’ordre social et l’ambition et, ce faisant, contribuent à la réflexion qui émerge alors à propos de cette notion, dont les modalités d’exercice et les implications doivent être réévaluées au moment où le renforcement de l’absolutisme oblige la noblesse à redéfinir les vertus et les rôles (politiques, sociaux, économiques) qu’elle s’attribue.
GAUTHIER-MAMARIL, Emma
Doctorante
Titre de la thèse : Corps savants : écriture du corps et sphères savantes dans les correspondances de femmes du XVIIe siècle
Directrices de recherche : Judith Sribnai (UdeM), Nathalie Freidel (Wilfrid Laurier University)
Un déplacement des sphères du savoir s’effectue au cours du XVIIe siècle, passant du milieu scolastique au milieu mondain et favorisant l’émergence de nouvelles figures de savants telles que les beaux esprits et les gens de lettres. Ce mouvement autorise davantage les femmes à participer à des réflexions et des débats, sans toutefois les faire jouir d’une reconnaissance institutionnelle. À une époque où les académies royales voient le jour, les femmes sont tenues à l’écart des institutions savantes. Malgré cela, leurs usages de la lettre familière et l’écriture de leur corps genré témoignent de leur participation active à un renouvellement des manières de faire et de communiquer le savoir. Ma thèse se consacre ainsi à l’étude de leur geste épistolaire comme pratique savante et à la mise en place de scénographies du corps leur permettant de traiter de différents types de savoirs et de s’écrire en tant que figures savantes.
LYRAUD, Pierre
Professeur adjoint
- Littérature française (17e siècle)
- Littérature et philosophie
- Littérature et savoirs
- 17e siècle
- France
- Histoire de la littérature
- Analyse du discours littéraire
À la croisée de l'histoire des idées et de l'analyse textuelle, les recherches de Pierre Lyraud portent de façon générale sur les liens entre littérature, philosophie et spiritualité au XVIIe siècle et en France. Il travaille actuellement à une étude de la pratique citationnelle dans la Première Modernité et à une histoire de l'espérance (XVI-XVIIIe siècle).
MÉCHOULAN, Éric
Professeur honoraire
- Littérature et philosophie
- 17e siècle
- Littérature française (17e siècle)
- 18e siècle
- Littérature française (18e siècle)
- Histoire culturelle
- Intermédialité
- Culture numérique
Après un Ph.D. de théorie littéraire au Département de littérature comparée de l’Université de Montréal où il tentait de joindre des considérations esthétiques à des problèmes d’épistémologie (comme la question de la référence fictionnelle) et dont il a tiré divers articles parus dans Poétique, Diogène, Littérature, Revue de synthèse, etc., Éric Méchoulan a soutenu à la Sorbonne nouvelle un doctorat ès lettres sur le corps et la culture dans la littérature française du XVIIe siècle (dont une version abrégée est parue aux Éditions Balzac en 1999 sous le titre Le corps imprimé. Essai sur le silence en littérature). Profitant de diverses bourses postdoctorales (CRSH, Université de Siegen), il a passé quelques années en Angleterre et en Allemagne avant d’obtenir un poste de chercheur au King’s College (Université de Cambridge) où il a travaillé sur l’histoire littéraire, sur le concept de style, sur la mémoire et la culture. Professeur au Département des littératures de langue française depuis 1995, il a dirigé, sur la littérature d’Ancien régime, plusieurs groupes de recherche : «La topique de la vengeance », «Les discours de la morale», les « politiques de l'amitié ».
Il s'intéresse aussi à l'environnement numérique avec deux équipes de recherche : « Modèle d'une lecture hypertextuelle d'une pensée politique de Pascal » et « archiver à l'âge du numérique ». Ses recherches actuelles portent sur l’histoire matérielle des idées et les études intermédiales en proposant une « herméneutique des supports ». Il travaille, dans un aller-retour entre philosophie et histoire, à mieux comprendre l’institution de l’esthétique depuis les XVIIe et XVIIIe siècles et, en particulier, de ce que nous nommons «littérature». Il a été également Directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris) et il dirige actuellement le Centre interdisciplinaire sur les technologies émergentes. Il a publié récemment Pour une histoire esthétique de la littérature (PUF, 2004), Le livre avalé. De la littérature entre mémoire et culture (PUM, 2004), Le Crépuscule des intellectuels : de la tyrannie de la clarté au délire d'interprétation (Nota bene, 2005), La Culture de la mémoire, ou comment se débarrasser du passé ? (PUM, 2008), D'où nous viennent nos idées ? Métaphysique et intermédialité(VLB, 2010), La Crise (du discours) économique: émancipation et travail immatériel (Nota bene, 2011). Il a fondé et dirigé jusqu’en 2006 la revue Intermédialités. Il est co-éditeur depuis 1996 de la revue américaine Sub-Stance.
SAVART, Madeleine
Doctorante
- 17e siècle
- Analyse du discours
- Europe
- France
- Histoire de la langue française
- Littérature et philosophie
- Littérature et savoirs
- Nouvelle-France
Titre de la thèse : Représentations des langues de l'Autre et imaginaire langagier français dans les récits viatiques du XVIIe siècle
Directrices : Judith Sribnai (UdeM) et Delphine Reguig (Université Jean Monnet)
SRIBNAI, Judith
Professeure titulaire
- 17e siècle
- Littérature française (17e siècle)
- Littérature et savoirs
- 16e siècle
- Littérature française (16e siècle)
- Sociocritique
- Analyse du discours
Judith Sribnai travaille sur la réappropriation du récit de conversion philosophique ou religieuse par le discours savant au XVIIe siècle, et plus particulièrement chez Pierre Gassendi.