Experts en : Culture numérique
LESCOUET, Emmanuelle
Doctorant, Chargé de cours
- 1945-1989
- 21e siècle
- Archive littéraire
- Critique génétique
- Culture numérique
- Édition numérique
- Esthétique de la réception
- Intermédialité
- Littérature et médias
- Période contemporaine (arts et lettres)
- Roman
Titre de la thèse : Gestes de lecture, étude de la réception et des enjeux d’interface en littérature numérique
Directeur : Marcello Vitali-Rosati
MATTHEY-JONAIS, Eugénie
Doctorante
- 1945-1989
- 21e siècle
- Amérique du Nord
- Analyse du discours littéraire
- Canada
- Culture numérique
- Édition numérique
- Époque contemporaine
- Esthétique de la réception
- Europe
- France
- Littérature et philosophie
- Littérature et savoirs
- Littérature québécoise
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature québécoise (21e siècle)
- Période contemporaine (arts et lettres)
- Canada (Québec)
- Roman
- Sciences humaines numériques
- Théorie du roman
Titre de la thèse : Responsabilités contemporaines de la lecture : enjeux éthiques et esthétiques de l’effacement de la voix narrative
Direction de recherche : Catherine Mavrikakis (UdeM) et Dominique Rabaté (Université Paris Cité)
MÉCHOULAN, Éric
Professeur honoraire
- Littérature et philosophie
- 17e siècle
- Littérature française (17e siècle)
- 18e siècle
- Littérature française (18e siècle)
- Histoire culturelle
- Intermédialité
- Culture numérique
Après un Ph.D. de théorie littéraire au Département de littérature comparée de l’Université de Montréal où il tentait de joindre des considérations esthétiques à des problèmes d’épistémologie (comme la question de la référence fictionnelle) et dont il a tiré divers articles parus dans Poétique, Diogène, Littérature, Revue de synthèse, etc., Éric Méchoulan a soutenu à la Sorbonne nouvelle un doctorat ès lettres sur le corps et la culture dans la littérature française du XVIIe siècle (dont une version abrégée est parue aux Éditions Balzac en 1999 sous le titre Le corps imprimé. Essai sur le silence en littérature). Profitant de diverses bourses postdoctorales (CRSH, Université de Siegen), il a passé quelques années en Angleterre et en Allemagne avant d’obtenir un poste de chercheur au King’s College (Université de Cambridge) où il a travaillé sur l’histoire littéraire, sur le concept de style, sur la mémoire et la culture. Professeur au Département des littératures de langue française depuis 1995, il a dirigé, sur la littérature d’Ancien régime, plusieurs groupes de recherche : «La topique de la vengeance », «Les discours de la morale», les « politiques de l'amitié ».
Il s'intéresse aussi à l'environnement numérique avec deux équipes de recherche : « Modèle d'une lecture hypertextuelle d'une pensée politique de Pascal » et « archiver à l'âge du numérique ». Ses recherches actuelles portent sur l’histoire matérielle des idées et les études intermédiales en proposant une « herméneutique des supports ». Il travaille, dans un aller-retour entre philosophie et histoire, à mieux comprendre l’institution de l’esthétique depuis les XVIIe et XVIIIe siècles et, en particulier, de ce que nous nommons «littérature». Il a été également Directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris) et il dirige actuellement le Centre interdisciplinaire sur les technologies émergentes. Il a publié récemment Pour une histoire esthétique de la littérature (PUF, 2004), Le livre avalé. De la littérature entre mémoire et culture (PUM, 2004), Le Crépuscule des intellectuels : de la tyrannie de la clarté au délire d'interprétation (Nota bene, 2005), La Culture de la mémoire, ou comment se débarrasser du passé ? (PUM, 2008), D'où nous viennent nos idées ? Métaphysique et intermédialité(VLB, 2010), La Crise (du discours) économique: émancipation et travail immatériel (Nota bene, 2011). Il a fondé et dirigé jusqu’en 2006 la revue Intermédialités. Il est co-éditeur depuis 1996 de la revue américaine Sub-Stance.
MELANÇON, Benoît
Professeur émérite
Benoît Melançon est le correspondant canadien des revues Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie et Dix-huitième siècle. Il fait partie du Comité de rédaction de la Revue et du Conseil d’administration de l’Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire (Paris), ainsi que du Conseil éditorial de Essays in French Literature (University of Western Australia) et du Comité de rédaction de la revue électronique @nalyses (Université d’Ottawa). Il est également Associate Editor de Symposium. A Quarterly Journal in Modern Literatures. Depuis 1997, il est membre du Comité consultatif de l’édition de la correspondance de Mme de Graffigny (University of Toronto et Voltaire Foundation, Oxford), depuis 2000, du Comité d’honneur du Centre de recherche Histoire et littérature de l’Université d’Orléans et, depuis 2008, du Comité scientifique de la collection «Classiques Garnier» pour le XVIIIe siècle. Il a organisé ou coorganisé une douzaine de colloques, dont le XXVe Congrès de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle. En 1999, il a été élu Vice-président de la Sociétéinternationale d’étude du dix-huitième siècle (1999-2003), puis, en 2000, président de la Sociétécanadienne d’étude du dix-huitième siècle (2000-2003).
Ses recherches actuelles portent sur la langue, sur le sport et la culture au Québec, sur les sociabilités intellectuelles et sur les marginalités littéraires à l’âge classique. Elles sont subventionnées, ou l’ont été, par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, par le Fonds pour la formation de chercheurs et l’aide à la recherche du gouvernement du Québec, par l’Université de Montréal, par le Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise, par le Programme d’aide à l’édition savante de la Fédération canadienne des sciences humaines et par l’Association internationale d’études québécoises. Depuis quelques années, il est également très actif dans le domaine de la littératique, soit les relations entre littérature et informatique. Il a publié des textes sur ce sujet, notamment le livre Sevigne@Internet. Remarques sur le courrier électronique et la lettre (1996; 2011 pour la réédition numérique augmentée), qui lui a valu nombre de comptes rendus et d’entrevues à l’étranger. Depuis 1992, il distribue une bibliographie électronique du XVIIIe siècle : en novembre 2015, cette bibliographie en était à sa 280e livraison et elle comptait plus de 33 014 titres.
MELLET, Margot
Doctorante
- Méthodologie recherche-création
- Culture numérique
- Création littéraire
- Édition numérique
- Histoire culturelle
- Histoire de la littérature
- Histoire du livre
- Intermédialité
- Littérature et arts
- Littérature et médias
- Sciences humaines numériques
- Théories de la création littéraire
- Europe
- Époque moderne
Titre de la thèse : ...et les doigts d’écrire se referment sur la paume : Recherche-Création sur l’épaisseur de l’écriture
Directeur : Marcello Vitali-Rosati
Noué autour de la question de la matérialité de l’inscription, le travail de recherche-création vise à comprendre comment les réalités matérielles s’agencent et font émerger les réalités culturelles de la littérature, soit comment le fait littéraire est une composition de rapports déterminée par les caractéristiques du support, qu’on le nomme média, machine ou plus largement environnement d’écriture. Qu’il s’agisse de la nouvelle architecture de l’information qu’implémente le Codex, de la plume que Flaubert taillait comme processus rituel de création, de la « délicate » machine à écrire d’un Nietzsche condamné à l’aveuglement, ou de l’ambiguïté des termes computers et typewriter qui peuvent autant désigner les femmes qui utilisaient des machines spécifiques que les machines en elles-mêmes, ces échos d’une culture littéraire sont autant de témoignages de l’importance des incidences matérielles dans l’écriture et dans le geste d’inscription en tant que tel. Où s’arrête la détermination de l’écriture ? Où se pose la frontière entre elle et le reste du monde ? Le projet de thèse vise à développer une méthodologie d’écriture propre qui ne distingue plus recherche et création pour redéfinir des contours du fait littéraire.
MOCANU, Alin
Doctorant, Chargé de cours
- 16e siècle
- Analyse stylistique
- Antiquité
- Comédie romaine
- Culture numérique
- Dramaturgie
- Édition numérique
- Édition scientifique
- Enseignement de la littérature
- Esthétique du théâtre
- Europe
- France
- Histoire du théâtre
- Littérature latine classique
- Renaissance
- Paléographie
- Sciences humaines numériques
Titre de la thèse : L'édition du XVIe siècle de Denis Lambin des comédies de Plaute. Entre la philologie et la pédagogie
Directeur : Benjamin Victor
MORIN, Julie-Michèle
Doctorante
- Théâtre (21e siècle)
- Théâtre (20e siècle)
- Dramaturgie
- Théâtre et technologies
- Littérature et arts
- Culture numérique
- Écriture des femmes
- Théories de la représentation théâtrale
Titre de la thèse : Regards féministes et post-anthropocentriques sur les agents robotiques dans le théâtre actuel et la performance contemporaine
Directeurs : Jean-Marc Larrue (UdeM) et Kurt Vanhoutte (Université d'Anvers)
Ma thèse porte sur les intersections entre le théâtre actuel, la performance contemporaine et la robotique et mes travaux convoquent des perspectives théoriques féministes, queer et décoloniales sur les technologies. En m'appuyant sur une approche néomatérialiste, j’enquête les enchevêtrements qui se produisent entre les cultures robotiques et humaines (valeurs, discours, théories, appareils, objets, choses et technologies) et sur la manière dont ces derniers se matérialisent au sein des appareils robotiques et sur nos scènes. Par conséquent, j'examine la manière dont la notion d'humanité est encodée dans les technologies robotiques, et comment certaines œuvres théâtrales ou performative contre-proposent des visions plus saines et plus expansives de cette notion. Je cherche à mieux comprendre comment les valeurs et les discours humains sont encodés dans la matière robotique, comment les humains sont humanisés ou déshumanisés par les technologies robotiques et à identifier qui humanise qui et comment ? En d'autres termes : à qui appartient la notion d'humain et sa reproduction à travers les technologies ?
Avec ces recherches doctorales, je cherche à démontrer comment les arts peuvent contribuer à diversifier les imaginaires robotiques et, implicitement, les scripts sociaux. J'émets l'hypothèse que les robots non familiers et étranges sont des technologies plus inclusives, et je me tourne vers le théâtre contemporain pour trouver des exemples convaincants d'univers spéculatifs qui façonnent une coexistence plus coopérative et amicale entre les humains et les robots. Je pense que le théâtre et la performance constituent un excellent site pour matérialiser la perspective technocritique et qu'en utilisant la fabulation spéculative, des alternatives peuvent être créées et testées. En effet, la spéculation, en tant que mode de pensée, nous encourage, scientifiques, chercheur.es, artistes et citoyen.es, à imaginer un avenir plus sain avec des technologies plus douces, une robotique plus étrange et, plus généralement, une ingénierie plus inclusive. Rendre visible les inégalités actuelles et les pratiques discriminatoires que repoduisent les technologies s’avère nécéssaire afin de relever les défis posés par leurs normativités.
VITALI-ROSATI, Marcello
Professeur titulaire
- Culture numérique
- Littérature et philosophie
- Sciences humaines numériques
- Édition numérique
- Intermédialité
Marcello Vitali-Rosati mène une réflexion philosophique sur les enjeux des technologies numériques : la notion d’identité virtuelle, le concept d’auteur à l’ère d’Internet, et les formes de production, publication et diffusion des contenus en ligne.
Champs d'expertise
- Culture numérique
- Littérature et philosophie
- Digital Humanities
- Nouvelles formes d'éditorialisation