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/ Département des littératures de langue française

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Experts en : Littérature et arts

BAOUCHE, Amine

Doctorant

Titre de la thèse : Texte, voix - flow. Pour une poétique du sujet dans le rap français
Directrices : Lucie Bourassa (UdeM), Catherine Rudent (Université Sorbonne Nouvelle - Paris III)

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DE ZANATTA SANTOS, Filipe

Doctorant

Titre de la thèse : Li preus dervés : dialogues entre folie et littérature dans le roman médiéval
Directeurs : Francis Gingras (UdeM), Richard Trachsler (Universität Zürich)

Analyse du rôle de la folie du chevalier dans la structure diégétique des romans du XIIIe siècle

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LEGENDRE, Claire

Professeure titulaire

Ses recherches actuelles portent sur la vérité comme pacte et comme convention dans les différentes formes de narration référentielle, en particulier l’autofiction, les fictions biographiques, les écritures testimoniales et le documentaire cinématographique. Elle s'intéresse à la performance comme processus de création, aussi bien au théâtre qu’en art et en littérature. Ses travaux de création interrogent l'inscription du réel dans le récit individuel et collectif. (Le nénuphar et l'araignée, essai autobiographique, 2015 ; Bermudes (nord) long-métrage documentaire, 2018), Nullipares, collectif, 2020, Bermudes, roman, 2020.

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Mellet, Margot

MELLET, Margot

Doctorante

Titre de la thèse : ...et les doigts d’écrire se referment sur la paume : Recherche-Création sur l’épaisseur de l’écriture
Directeur : Marcello Vitali-Rosati

Noué autour de la question de la matérialité de l’inscription, le travail de recherche-création vise à comprendre comment les réalités matérielles s’agencent et font émerger les réalités culturelles de la littérature, soit comment le fait littéraire est une composition de rapports déterminée par les caractéristiques du support, qu’on le nomme média, machine ou plus largement environnement d’écriture. Qu’il s’agisse de la nouvelle architecture de l’information qu’implémente le Codex, de la plume que Flaubert taillait comme processus rituel de création, de la « délicate » machine à écrire d’un Nietzsche condamné à l’aveuglement, ou de l’ambiguïté des termes computers et typewriter qui peuvent autant désigner les femmes qui utilisaient des machines spécifiques que les machines en elles-mêmes, ces échos d’une culture littéraire sont autant de témoignages de l’importance des incidences matérielles dans l’écriture et dans le geste d’inscription en tant que tel. Où s’arrête la détermination de l’écriture ? Où se pose la frontière entre elle et le reste du monde ? Le projet de thèse vise à développer une méthodologie d’écriture propre qui ne distingue plus recherche et création pour redéfinir des contours du fait littéraire.

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MICHAUD, Ginette

Professeure émérite

Dès son doctorat consacré à l’œuvre de Roland Barthes, Ginette Michaud, spécialiste des littératures française et québécoise, a souhaité établir une collaboration fructueuse entre le Québec et la France en affirmant son lien, également fort, à ces deux littératures. Depuis vingt ans, ses efforts soutenus n’ont cessé de s’intensifier, se concrétisant en de très nombreuses retombées internationales tout particulièrement quant à ses recherches portant sur les œuvres de Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy et Sarah Kofman.

L’ensemble des publications de Ginette Michaud, constitue un accompagnement essentiel du travail d’envergure qu’elle a accepté de mettre en œuvre avec d’autres chercheurs, soit l’édition des Séminaires de Jacques Derrida. Depuis 2005, Ginette Michaud fait partie du comité international responsable de l’édition des cours et séminaires du philosophe. Elle a coédité les deux volumes du Séminaire La bête et le souverain (2001-2002 et 2002-2003) qui ont été traduits en plusieurs langues, et elle prépare actuellement l’édition du séminaire « Le parjure et le pardon » donné par le philosophe à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de 1997 à 1999. Poursuivant la tâche capitale d’édition des textes inédits ou devenus inaccessibles du philosophe français, Ginette Michaud vient de coéditer en parallèle une collection de textes de Derrida sur les arts, Penser à ne pas voir (2013), et ses écrits sur l’architecture, Les arts de l’espace (2015). L’originalité de la démarche intellectuelle de Ginette Michaud réside dans l’interdisciplinarité qu’elle pratique en alliant la littérature, la philosophie et la psychanalyse ; dans son aptitude à exprimer sa pensée avec clarté et rigueur, ainsi qu’à se mettre à l’écoute des autres spécialistes et à ouvrir le dialogue avec eux. Ginette Michaud a grandement contribué au rayonnement au Québec et en Amérique du Nord des œuvres d’autres figures majeures de la pensée française contemporaine, telles celles d’Hélène Cixous, de Maurice Blanchot, de Jean-Luc Nancy et de l’historien de l’art Georges Didi-Huberman.  

Ginette Michaud aurait pu se contenter de publier ses essais et ses éditions critiques : elle a plutôt choisi de collaborer à nombre de travaux collectifs, tant en littérature québécoise qu’en littérature française, dans des revues savantes comme EuropeLignes et Études françaises, dont elle a été directrice de 1991 à 1994, de même que dans des magazines culturels (Spirale).  

Enfin, le rayonnement de la lauréate se concrétise, entre autres, par sa participation en France à d’importantes manifestations internationales au Théâtre de l’Odéon, en 2010, ou à la Bibliothèque nationale de France en 2011 et en 2012. Il faut aussi rappeler sa nomination comme professeure invitée à l’Institut d’études féminines de l’Université Paris VIII en 2005. Toutefois, la réputation de Ginette Michaud ne se limite pas au Québec et à la France. Traduit en plusieurs langues (anglais, italien, espagnol, portugais, bulgare, japonais), son travail est reconnu comme celui d’une professeure et intellectuelle de réputation internationale. De plus, elle contribue à la formation de toute une génération d’étudiants, éveillés à l’intérêt de la pensée française et désireux de s’y consacrer à leur tour. En font foi le nombre et la qualité des jeunes chercheurs, souvent boursiers, qu’elle a dirigés aussi bien à la maîtrise qu’au doctorat.

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Morin, Julie-Michèle

MORIN, Julie-Michèle

Doctorante

Titre de la thèse : Regards féministes et post-anthropocentriques sur les agents robotiques dans le théâtre actuel et la performance contemporaine
Directeurs : Jean-Marc Larrue (UdeM) et Kurt Vanhoutte (Université d'Anvers)

Ma thèse porte sur les intersections entre le théâtre actuel, la performance contemporaine et la robotique et mes travaux convoquent des perspectives théoriques féministes, queer et décoloniales sur les technologies. En m'appuyant sur une approche néomatérialiste, j’enquête les enchevêtrements qui se produisent entre les cultures robotiques et humaines (valeurs, discours, théories, appareils, objets, choses et technologies) et sur la manière dont ces derniers se matérialisent au sein des appareils robotiques et sur nos scènes. Par conséquent, j'examine la manière dont la notion d'humanité est encodée dans les technologies robotiques, et comment certaines œuvres théâtrales ou performative contre-proposent des visions plus saines et plus expansives de cette notion. Je cherche à mieux comprendre comment les valeurs et les discours humains sont encodés dans la matière robotique, comment les humains sont humanisés ou déshumanisés par les technologies robotiques et à identifier qui humanise qui et comment ? En d'autres termes : à qui appartient la notion d'humain et sa reproduction à travers les technologies ?

Avec ces recherches doctorales, je cherche à démontrer comment les arts peuvent contribuer à diversifier les imaginaires robotiques et, implicitement, les scripts sociaux. J'émets l'hypothèse que les robots non familiers et étranges sont des technologies plus inclusives, et je me tourne vers le théâtre contemporain pour trouver des exemples convaincants d'univers spéculatifs qui façonnent une coexistence plus coopérative et amicale entre les humains et les robots. Je pense que le théâtre et la performance constituent un excellent site pour matérialiser la perspective technocritique et qu'en utilisant la fabulation spéculative, des alternatives peuvent être créées et testées. En effet, la spéculation, en tant que mode de pensée, nous encourage, scientifiques, chercheur.es, artistes et citoyen.es, à imaginer un avenir plus sain avec des technologies plus douces, une robotique plus étrange et, plus généralement, une ingénierie plus inclusive. Rendre visible les inégalités actuelles et les pratiques discriminatoires que repoduisent les technologies s’avère nécéssaire afin de relever les défis posés par leurs normativités. 

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