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/ Département des littératures de langue française

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Karine Legeron

Vcard

Doctorante

Faculté des arts et des sciences - Département des littératures de langue française

karine.legeron@umontreal.ca

Biographie

Karine Légeron est candidate en cotutelle au doctorat en littératures de langue française à l’Université de Montréal, sous la direction de Marie-Pascale Huglo, et au doctorat en langue et littérature françaises à l'Université Paris Nanterre, sous la direction de Dominique Viart. Sa thèse en recherche-création vise à interroger les rapports entre mémoire, lieux et écriture dans certains récits d’enquête contemporains. Ses travaux sont financés par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).

Également autrice, elle a publié trois livres au Québec : Cassures (Sémaphore, 2015) ; Nos vies de plume (Leméac 2019) ; Prendre lieu (Leméac, 2022), ainsi que plusieurs textes dans des revues ou des ouvrages collectifs. À titre de chargée de cours en création littéraire, elle anime des ateliers d’écriture à l’Université du Québec à Montréal.

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Programmes d’enseignement

  • Baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire – Arts et musique
  • Baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire – Arts et musique

Cours donnés

  • FRA1710 Initiation à la création littéraire

Expertises

Titre de la thèse : Leurs maisons, suivi de En-quête de terrain : écrire à partir de la mémoire des lieux
Direction de recherche : Marie-Pascale Huglo (UdeM) et Dominique Viart (Université Paris-Nanterre - Paris X)

Ma thèse en recherche-création porte sur les liens entre littérature, mémoire et lieux, et vise à identifier certaines façons dont la littérature et l’écriture se nourrissent des traces mémorielles que les lieux recèlent ou véhiculent. Dans le cadre de mes recherches, j’entends par trace mémorielle toute trace du passé enregistrée, volontairement ou non, et susceptible de contribuer à la reconstitution d’un pan d’une histoire individuelle ou collective. Les souvenirs (personnels ou ceux des autres), les documents (archives, photographies), les objets, certaines marques géographiques (toponymie, géologie) ou corporelles (cicatrices) constituent donc quelques exemples de traces mémorielles.

Mon projet de recherche se situe dans le prolongement d’études récentes qui tissent des liens entre deux tendances fortes de la littérature actuelle, l’une qui la conduit à interroger la mémoire dans une tentative de mieux comprendre le passé, et l’autre qui l’incite à accorder une plus grande importance à la question spatiale. Dans une volonté d’approfondir ces réflexions, j’explorerai l’idée d’une mémoire des lieux à l’œuvre dans l’écriture et dans les textes, mémoire envisagée comme l’ensemble constitué par les souvenirs détenus à propos des lieux et par les traces mémorielles inscrites dans les lieux ou portées par eux, et que l’écriture ravive. L’hypothèse principale qui sous-tend ma recherche est que les lieux constituent un carrefour des mémoires, c’est-à-dire un point de rencontre au sein duquel plusieurs mémoires ou traces mémorielles entrent en interaction et s’enchevêtrent. Ainsi, les lieux sont porteurs d’une mémoire plurielle qui interagit avec la mémoire préalable de l’auteur pour nourrir l’écriture. L’objectif de ma thèse est d’étudier comment cette mémoire composite se construit et comment elle s’écrit.

Publications Tout déplier Tout replier

PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES

  • « Écrire ailleurs : création littéraire in situ et poiesis », dans Anne-Sophie Donnarieix et Jochen Mecke (dir.), La délocalisation du roman français. Esthétiques néo-exotiques et redéfinition des espaces contemporains. Actes du colloque international. Regensburg 24-26 octobre 2019, Francfort, Peter Lang, 2020, p. 267-278.
  • « Post-exotisme et terrorisme littéraire : ambiguïté », Revue Chameaux, no 12, « Guerre et terrorisme », 2019, en ligne, <https://revuechameaux.org/numeros/guerre-et-terrorisme/post- exotisme-et-terrorisme-litteraire-ambiguite/>.
  • « Les animaux post-exotiques : “ce qui reste quand il ne reste rien” », Postures. Critique littéraire, no 30, « Récits eschatologiques : un point final pour l’humanité? », 2019, en ligne, <http://revuepostures.com/fr/articles/legeron-30>.
  • « La longue route de Bernard Moitessier : quitter la terre pour habiter la mer », dans Paysages, parcours, cartes, habiter. Carnet de recherche, Observatoire de l’imaginaire contemporain (OIC), 2019, en ligne <http://oic.uqam.ca/fr/carnets/paysages-parcours-cartes-habitations/la-longue-route- de-bernard-moitessier-quitter-la-terre>.

CRÉATION LITTÉRAIRE

MONOGRAPHIES

  • Prendre lieu, nouvelles, Montréal, Leméac, 2022.
  • Nos vies de plume, Montréal, Leméac, 2019.
  • Cassures, nouvelles, Montréal, Éditions Sémaphore, 2015.

DIRECTION D’OUVRAGES COLLECTIFS

  • Légeron, Karine et André Carpentier (dir.), Cap sur le Saint-Laurent, Montréal, La Traversée – Atelier de géopoétique, 2018.
  • Lajoie, Roxanne, André Carpentier et Karine Légeron (dir.), Saisir Venise, Montréal, La Traversée – Atelier de géopoétique, 2018.

NOUVELLES

  • « Welcome to Arabia », dans Mattia Scarpulla (dir.), Hors de soi, Tête Première, 2023.
  • « Restes », Revue Le Pied, printemps 2020.
  • « Ils peuvent bien la tuer... », Revue MuseMedusa, no 7, 2019, en ligne, <https://musemedusa.com/dossier_7/legeron/>.
    • Prix étudiant de la meilleure création MuseMedusa 2019.
  • « Rêves d’océan » et « L’absence ronge tout », Cap sur le Saint-Laurent, Montréal, La Traversée -– Atelier de géopoétique, 2018.
  • « Philomène », Revue Rue Saint-Ambroise, 2017, en ligne, <http://ruesaintambroise.weebly.com/nouvelle-de-la-semaine/quinzaine-du-6-novembre>.
  • « Voir l’invisible », Revue Le Crachoir de Flaubert, 2017, en ligne, <http://www.lecrachoirdeflaubert.ulaval.ca/2017/09/voir-linvisible/>.
  • « Le cri », Revue Rue Saint-Ambroise, no 32, 2013.

Communications Tout déplier Tout replier

  • « La littérature comme “partenaire d’intellection” dans Une île, une forteresse : sur Terezín, d’Hélène Gaudy », Journée d’étude « Hélène Gaudy, s’immiscer dans la “matière meuble des histoires” : le lieu, l’image, la trace », Université Grenoble Alpes, France, avril 2023.
  • « Recherche-création en littérature : portrait de la recherche en muse », Journées d’étude « L’écriture de la recherche. Dimension heuristique et porosité entre écriture de la recherche et écriture littéraire », CY Cergy Paris Université, France, mai 2022.
  • Légeron, Karine et Rachel Bouvet, « Ateliers nomades : une invitation géopoétique à aller créer dehors », Colloque international « Création et complicité. L’atelier artistique comme espace d’expression et de dialogue », Université Laval, mai 2021.
  • « Écrire ailleurs : création littéraire in situ et poiesis », Colloque international « La délocalisation du roman français », Université de Regensburg, Allemagne, octobre 2019.
  • « Création in situ : des arts plastiques à l’écriture », Journée d’étude « Territoires et territoires d’écriture », Université du Québec à Rimouski , août 2018.

Prix et distinctions

    • 2020 Prix André-Vanasse en études littéraires, du meilleur mémoire en création littéraire Fondation de l’Université du Québec à Montréal
    • 2019 Prix étudiant de la meilleure création MuseMedusa, pour la nouvelle « Ils peuvent bien la tuer... » Figura, Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire – Université de Montréal