Experts en : Théâtre (20e siècle)
HUCHON, Cassandre
Chargé de cours, Doctorant
- 1945-1989
- 21e siècle
- Analyse du discours littéraire
- Critique génétique
- Écriture des femmes
- Édition numérique
- France
- Histoire de la littérature
- Littérature québécoise
- Littératures francophones
- Poétique
- Canada (Québec)
- Roman
- Théâtre (20e siècle)
Titre de la thèse : Les Mots pour la redire : relecture critique et génétique de l'oeuvre de Marie Cardinal
Directrices : Stéphanie Bernier (UdeM) et Catherine Mariette (Université Grenoble Alpes)
Ma thèse Les Mots pour la redire : relecture critique et génétique de l'oeuvre de Marie Cardinal interroge la poétique cardinalienne à partir de documents inédits d'archive conservés aux Archives nationales du Québec (AnQ) à Montréal. Je propose ainsi une relecture de l'ensemble de son oeuvre à l'aide d'outils critique récents tels que la question du genre (gender) ou la génétique littéraire, que j'articule dans mon analyse afin d'interroger l'émergence d'un sujet "féminin" écrivant dans la création.
LARRUE, Jean-Marc
Professeur titulaire
- Théâtre québécois
- 20e siècle
- Théâtre (20e siècle)
- 21e siècle
- Théâtre (21e siècle)
- Intermédialité
- Théâtre et technologies
Ses publications portent sur l’histoire du théâtre au Québec (modernité et période contemporaine) et sur l’intermédialité. L’avènement de l’électricité (fin XIXe siècle) et des technologies numériques (fin du XXe) ayant profondément transformé les pratiques théâtrales, il consacre l’essentiel de ses recherches, depuis une dizaine d’années, aux questions d’intermédialité, de performativité et de théâtralité : rapports du théâtre avec les autres médias et avec les technologies, phénomènes d’hybridation spectaculaire, etc. Il est l’auteur, notamment, de Le théâtre yiddish à Montréal (Éditions Jeu), Les Nuits de la « Main » (en collaboration avec André-G. Bourassa, VLB), Le Monument inattendu (HMH-Hurtubise), Le théâtre à Montréal à la fin du XIXe siècle (Fides), Le Théâtre au Québec – 1825-1980 (avec André-G. Bourassa et Gilbert David), Théâtre sans frontières – Theatre without Frontiers – Teatro sin fronteras (en collaboration avec Maria S. Horne et Claude Schumacher, AITU Press), Vies et morts de la création collective – Lives and Deaths of Collective Creation (en collaboration avec Jane Baldwin et Christiane Page, Vox Theatri).
MORIN, Julie-Michèle
Doctorante
- Théâtre (21e siècle)
- Théâtre (20e siècle)
- Dramaturgie
- Théâtre et technologies
- Littérature et arts
- Culture numérique
- Écriture des femmes
- Théories de la représentation théâtrale
Titre de la thèse : Regards féministes et post-anthropocentriques sur les agents robotiques dans le théâtre actuel et la performance contemporaine
Directeurs : Jean-Marc Larrue (UdeM) et Kurt Vanhoutte (Université d'Anvers)
Ma thèse porte sur les intersections entre le théâtre actuel, la performance contemporaine et la robotique et mes travaux convoquent des perspectives théoriques féministes, queer et décoloniales sur les technologies. En m'appuyant sur une approche néomatérialiste, j’enquête les enchevêtrements qui se produisent entre les cultures robotiques et humaines (valeurs, discours, théories, appareils, objets, choses et technologies) et sur la manière dont ces derniers se matérialisent au sein des appareils robotiques et sur nos scènes. Par conséquent, j'examine la manière dont la notion d'humanité est encodée dans les technologies robotiques, et comment certaines œuvres théâtrales ou performative contre-proposent des visions plus saines et plus expansives de cette notion. Je cherche à mieux comprendre comment les valeurs et les discours humains sont encodés dans la matière robotique, comment les humains sont humanisés ou déshumanisés par les technologies robotiques et à identifier qui humanise qui et comment ? En d'autres termes : à qui appartient la notion d'humain et sa reproduction à travers les technologies ?
Avec ces recherches doctorales, je cherche à démontrer comment les arts peuvent contribuer à diversifier les imaginaires robotiques et, implicitement, les scripts sociaux. J'émets l'hypothèse que les robots non familiers et étranges sont des technologies plus inclusives, et je me tourne vers le théâtre contemporain pour trouver des exemples convaincants d'univers spéculatifs qui façonnent une coexistence plus coopérative et amicale entre les humains et les robots. Je pense que le théâtre et la performance constituent un excellent site pour matérialiser la perspective technocritique et qu'en utilisant la fabulation spéculative, des alternatives peuvent être créées et testées. En effet, la spéculation, en tant que mode de pensée, nous encourage, scientifiques, chercheur.es, artistes et citoyen.es, à imaginer un avenir plus sain avec des technologies plus douces, une robotique plus étrange et, plus généralement, une ingénierie plus inclusive. Rendre visible les inégalités actuelles et les pratiques discriminatoires que repoduisent les technologies s’avère nécéssaire afin de relever les défis posés par leurs normativités.
ST-AMAND, Karolann
Doctorante
- Théâtre québécois
- Dramaturgie
- Histoire du théâtre
- Intermédialité
- Archive littéraire
- Esthétique du théâtre
- Théâtre (21e siècle)
- Théâtre (20e siècle)
Titre de la thèse : Portraits des pratiques scéniques québécoises de la deuxième moitié du XXe siècle : le cas particulier de Carbone 14 (1980-2003)
Direction de recherhe : Jean-Marc Larrue (UdeM) et Catherine Cyr (UQÀM)
L’objectif principal de mon projet doctoral est de plonger dans les processus créatifs qui sont à l’œuvre dans les spectacles (Pain blanc, L'Homme rouge, Le Rail, Hamlet-machine, Le Dortoir, Rivage à l'abandon, Peau, chair et os, Le café des aveugles, La Forêt, Les Âmes mortes, L'Hiver/Winterland, Silences et cris et La Bibliothèque ou ma mort était mon enfance) de la troupe Carbone 14 dont Gilles Maheu est à la fois le concepteur, l’auteur, le metteur en scène et le chorégraphe afin de dégager l'esthétique de Carbone 14. Avec cette analyse, je cherche à dégager les récurrences (thématique, chorégraphique, scénique) qui me permettront de rendre compte d’une poétique de l’espace et du corps dans ce théâtre d’images et de physicalité où le mouvement et l’environnement jouent un plus grand rôle que le texte. L’hypothèse que je défends est que l’esthétique de Carbone 14 se trouverait dans cet espace où les langages se côtoient, se superposent et se prolongent, créant un nouveau langage au prisme de plusieurs médias – principalement la danse, le mime et le théâtre, mais également la poésie, la musique et le cinéma.