Experts en : Histoire culturelle
CAMBRON, Micheline
Professeure émérite
- Littérature québécoise
- 19e siècle
- Littérature québécoise (19e siècle)
- 20e siècle
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Histoire culturelle
- Littérature et médias
- Enseignement de la littérature
- Canada (Québec)
- Archive littéraire
- Récits historiques
Spécialiste de la littérature québécoise des XIXe et XXe siècles, ses enseignements ont porté sur la littérature québécoise (Anne Hébert, Littérature québécoise du XIXe siècle) et les questions d’épistémologie littéraire (Anthropologie et littérature, Théories et méthodes critiques, Littérature, culture et médias, Questions d’histoire littéraires). Elle a dirigé les séminairesDu populaire et du vernaculaire dans la littérature québécoise (1840-1970), Presse et vie culturelle au Québec, Questions d’histoire littéraire québécoise, L’utopie au Québec et le Séminaire de méthodologie, sans négliger pour autant l’initiation à la lecture littéraire (Études de textes). Parallèlement, de 1999 à 2002, elle a assuré la mise en place des activités liées à l’enseignement de la littérature au collégial au Département des littératures de langue française (séminaires Former des lecteurs et Relire et enseigner et stages dans les cégeps). Elle a dirigé plus de 30 mémoires et 12 thèses ont été soutenues sous sa direction ou sa codirection, dont 4 ont été publiées et 3 sont sous presse.
Adossée aux travaux de Paul Ricœur et de Fernand Dumont, Micheline Cambron aborde les œuvres dans la perspective du récit considéré comme outil heuristique. Ses activités de recherche ont principalement porté sur les formes de l’utopie, les relations entre presse et littérature et les questions d’histoire littéraire et culturelle (archives, récits, lecture et non-lecture) et l'épistémologie des sciences humaines. Depuis 2006, elle codirige, avec Denis Saint-Jacques et Lucie Robert, l'équipe interdisciplinaire, Penser l’histoire de la vie culturelle.
MÉCHOULAN, Éric
Professeur honoraire
- Littérature et philosophie
- 17e siècle
- Littérature française (17e siècle)
- 18e siècle
- Littérature française (18e siècle)
- Histoire culturelle
- Intermédialité
- Culture numérique
Après un Ph.D. de théorie littéraire au Département de littérature comparée de l’Université de Montréal où il tentait de joindre des considérations esthétiques à des problèmes d’épistémologie (comme la question de la référence fictionnelle) et dont il a tiré divers articles parus dans Poétique, Diogène, Littérature, Revue de synthèse, etc., Éric Méchoulan a soutenu à la Sorbonne nouvelle un doctorat ès lettres sur le corps et la culture dans la littérature française du XVIIe siècle (dont une version abrégée est parue aux Éditions Balzac en 1999 sous le titre Le corps imprimé. Essai sur le silence en littérature). Profitant de diverses bourses postdoctorales (CRSH, Université de Siegen), il a passé quelques années en Angleterre et en Allemagne avant d’obtenir un poste de chercheur au King’s College (Université de Cambridge) où il a travaillé sur l’histoire littéraire, sur le concept de style, sur la mémoire et la culture. Professeur au Département des littératures de langue française depuis 1995, il a dirigé, sur la littérature d’Ancien régime, plusieurs groupes de recherche : «La topique de la vengeance », «Les discours de la morale», les « politiques de l'amitié ».
Il s'intéresse aussi à l'environnement numérique avec deux équipes de recherche : « Modèle d'une lecture hypertextuelle d'une pensée politique de Pascal » et « archiver à l'âge du numérique ». Ses recherches actuelles portent sur l’histoire matérielle des idées et les études intermédiales en proposant une « herméneutique des supports ». Il travaille, dans un aller-retour entre philosophie et histoire, à mieux comprendre l’institution de l’esthétique depuis les XVIIe et XVIIIe siècles et, en particulier, de ce que nous nommons «littérature». Il a été également Directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris) et il dirige actuellement le Centre interdisciplinaire sur les technologies émergentes. Il a publié récemment Pour une histoire esthétique de la littérature (PUF, 2004), Le livre avalé. De la littérature entre mémoire et culture (PUM, 2004), Le Crépuscule des intellectuels : de la tyrannie de la clarté au délire d'interprétation (Nota bene, 2005), La Culture de la mémoire, ou comment se débarrasser du passé ? (PUM, 2008), D'où nous viennent nos idées ? Métaphysique et intermédialité(VLB, 2010), La Crise (du discours) économique: émancipation et travail immatériel (Nota bene, 2011). Il a fondé et dirigé jusqu’en 2006 la revue Intermédialités. Il est co-éditeur depuis 1996 de la revue américaine Sub-Stance.
MELANÇON, Benoît
Professeur honoraire, Professeur émérite
Benoît Melançon est le correspondant canadien des revues Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie et Dix-huitième siècle. Il fait partie du Comité de rédaction de la Revue et du Conseil d’administration de l’Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire (Paris), ainsi que du Conseil éditorial de Essays in French Literature (University of Western Australia) et du Comité de rédaction de la revue électronique @nalyses (Université d’Ottawa). Il est également Associate Editor de Symposium. A Quarterly Journal in Modern Literatures. Depuis 1997, il est membre du Comité consultatif de l’édition de la correspondance de Mme de Graffigny (University of Toronto et Voltaire Foundation, Oxford), depuis 2000, du Comité d’honneur du Centre de recherche Histoire et littérature de l’Université d’Orléans et, depuis 2008, du Comité scientifique de la collection «Classiques Garnier» pour le XVIIIe siècle. Il a organisé ou coorganisé une douzaine de colloques, dont le XXVe Congrès de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle. En 1999, il a été élu Vice-président de la Sociétéinternationale d’étude du dix-huitième siècle (1999-2003), puis, en 2000, président de la Sociétécanadienne d’étude du dix-huitième siècle (2000-2003).
Ses recherches actuelles portent sur la langue, sur le sport et la culture au Québec, sur les sociabilités intellectuelles et sur les marginalités littéraires à l’âge classique. Elles sont subventionnées, ou l’ont été, par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, par le Fonds pour la formation de chercheurs et l’aide à la recherche du gouvernement du Québec, par l’Université de Montréal, par le Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise, par le Programme d’aide à l’édition savante de la Fédération canadienne des sciences humaines et par l’Association internationale d’études québécoises. Depuis quelques années, il est également très actif dans le domaine de la littératique, soit les relations entre littérature et informatique. Il a publié des textes sur ce sujet, notamment le livre Sevigne@Internet. Remarques sur le courrier électronique et la lettre (1996; 2011 pour la réédition numérique augmentée), qui lui a valu nombre de comptes rendus et d’entrevues à l’étranger. Depuis 1992, il distribue une bibliographie électronique du XVIIIe siècle : en novembre 2015, cette bibliographie en était à sa 280e livraison et elle comptait plus de 33 014 titres.
MELLET, Margot
Doctorante
- Méthodologie recherche-création
- Culture numérique
- Création littéraire
- Édition numérique
- Histoire culturelle
- Histoire de la littérature
- Histoire du livre
- Intermédialité
- Littérature et arts
- Littérature et médias
- Sciences humaines numériques
- Théories de la création littéraire
- Europe
- Époque moderne
Titre de la thèse : ...et les doigts d’écrire se referment sur la paume : Recherche-Création sur l’épaisseur de l’écriture
Directeur : Marcello Vitali-Rosati
Noué autour de la question de la matérialité de l’inscription, le travail de recherche-création vise à comprendre comment les réalités matérielles s’agencent et font émerger les réalités culturelles de la littérature, soit comment le fait littéraire est une composition de rapports déterminée par les caractéristiques du support, qu’on le nomme média, machine ou plus largement environnement d’écriture. Qu’il s’agisse de la nouvelle architecture de l’information qu’implémente le Codex, de la plume que Flaubert taillait comme processus rituel de création, de la « délicate » machine à écrire d’un Nietzsche condamné à l’aveuglement, ou de l’ambiguïté des termes computers et typewriter qui peuvent autant désigner les femmes qui utilisaient des machines spécifiques que les machines en elles-mêmes, ces échos d’une culture littéraire sont autant de témoignages de l’importance des incidences matérielles dans l’écriture et dans le geste d’inscription en tant que tel. Où s’arrête la détermination de l’écriture ? Où se pose la frontière entre elle et le reste du monde ? Le projet de thèse vise à développer une méthodologie d’écriture propre qui ne distingue plus recherche et création pour redéfinir des contours du fait littéraire.
VACHONFRANCE-LEVET, Bérengère
Chargée de cours, Doctorante
Titre de la thèse : Adolphe d'Ennery (1811-1899) et le drame. Biographie d'une œuvre et de son siècle
Directeurs : Stéphane Vachon (UdeM) et Jean-Claude Yon (École Pratique des Hautes Études)
La thèse vise à inscrire Adolphe d'Ennery et son œuvre, et en particulier ses drames (dont certains ont été adaptés en roman), dans l'histoire du théâtre en France.