Experts en : 20e siècle
BERNIER, Stéphanie
Professeure adjointe
- Archive littéraire
- Filiations intellectuelles
- Littérature québécoise (19e siècle)
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Analyse du discours littéraire
- Édition scientifique
- 19e siècle
- 20e siècle
- Canada (Québec)
À la frontière entre l’histoire littéraire du Québec, la génétique et la sociologie, les recherches de Stéphanie Bernier portent sur le mentorat littéraire dans une perspective de sociogenèse des textes. Son projet de recherche en cours vise à écrire une histoire du mentorat en littérature québécoise du XIXe siècle à nos jours. Ses travaux sur l’épistolaire québécois comportent deux volets : l’édition de correspondances et l’étude des différentes contributions de la lettre à l’histoire littéraire et à la compréhension des œuvres dans le contexte canadien-français. Les archives littéraires se placent au cœur de ses intérêts de recherche.
BOURASSA, Lucie
Professeure associée
- 19e siècle
- Poésie française (19e siècle)
- 20e siècle
- Poésie française (20e siècle)
- 21e siècle
- Poésie française (21e siècle)
- Poétique
- Analyse du discours littéraire
- Littérature et philosophie
- Plurilinguisme dans la poésie
- Époque moderne
- Poésie
- Poétique historique
Ses travaux actuels se partagent entre deux projets, liés entre eux: le premier porte sur les relations entre les théories du langage et les formes d'écriture chez les poètes contemporains, le second, sur la notion d'articulationet la théorie de la signification chez Wilhelm von Humboldt. Ces recherches ont eu l'appui de la fondation Alexander von Humboldt pour deux séjours à la Freie Universität de Berlin, l'un à l'été 2010 et l'autre à l'automne 2013.
CAMBRON, Micheline
Professeure émérite
- Littérature québécoise
- 19e siècle
- Littérature québécoise (19e siècle)
- 20e siècle
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Histoire culturelle
- Littérature et médias
- Enseignement de la littérature
- Canada (Québec)
- Archive littéraire
- Récits historiques
Spécialiste de la littérature québécoise des XIXe et XXe siècles, ses enseignements ont porté sur la littérature québécoise (Anne Hébert, Littérature québécoise du XIXe siècle) et les questions d’épistémologie littéraire (Anthropologie et littérature, Théories et méthodes critiques, Littérature, culture et médias, Questions d’histoire littéraires). Elle a dirigé les séminairesDu populaire et du vernaculaire dans la littérature québécoise (1840-1970), Presse et vie culturelle au Québec, Questions d’histoire littéraire québécoise, L’utopie au Québec et le Séminaire de méthodologie, sans négliger pour autant l’initiation à la lecture littéraire (Études de textes). Parallèlement, de 1999 à 2002, elle a assuré la mise en place des activités liées à l’enseignement de la littérature au collégial au Département des littératures de langue française (séminaires Former des lecteurs et Relire et enseigner et stages dans les cégeps). Elle a dirigé plus de 30 mémoires et 12 thèses ont été soutenues sous sa direction ou sa codirection, dont 4 ont été publiées et 3 sont sous presse.
Adossée aux travaux de Paul Ricœur et de Fernand Dumont, Micheline Cambron aborde les œuvres dans la perspective du récit considéré comme outil heuristique. Ses activités de recherche ont principalement porté sur les formes de l’utopie, les relations entre presse et littérature et les questions d’histoire littéraire et culturelle (archives, récits, lecture et non-lecture) et l'épistémologie des sciences humaines. Depuis 2006, elle codirige, avec Denis Saint-Jacques et Lucie Robert, l'équipe interdisciplinaire, Penser l’histoire de la vie culturelle.
CORNET, Sarah
Doctorante
Titre de la thèse : Mauvaise foi et style classique : exception ou symptôme d'un bouleversement majeur dans la littérature française de la première moitié du XXe siècle
Direction de recherche : Andrea Oberhuber (UdeM) et Stéphane Chaudier (Université de Lille)
Le XXe siècle et notamment la première moitié de ce dernier connait de drastiques changements au sein de la sphère littéraire française. Laboratoire ou conservatoire, les productions littéraires et les débats qui en découlent abondent de toute part, chaque auteur cherchant à faire de sa conception littéraire, la conception de la littérature à adopter au cours du siècle à venir. Bien que minoritaire, la conception de la littérature tel un conservatoire connait une résurgence notamment à travers le choix de l'esthétique classique. Ainsi, les auteurs de la première moitié du XXe siècle qui ont recours à ce style prétendent s'ériger en tant que dignes héritiers des auteurs classiques du XVIIe siècle, dont l'esthétique dessert avant tout une règle primordiale : la bienséance. Ne pas heurter la morale des lecteurs et des spectateurs, voilà l'impératif majeur auquel doivent se plier les auteurs du Grand Siècle. Les auteurs de notre corpus semblent s'en inspirer et prônent en conséquence une esthétique plus rigoureuse, en opposition à ce qu'ils assimilent à un relâchement esthétique. Cependant, le recours à ce style ne relève-t-il pas de l'ordre de l'autocensure pour ces écrivains du XXe siècle ou bien cache-t-il un dessein différent de celui que pouvaient avoir les auteurs du XVIIe siècle ? Le rapport entre le choix de l'esthétique et la morale est d'autant plus important que les œuvres de notre corpus sont pour la plupart des récits autodiégétiques au sein desquels la notion de vérité possède une importance primordiale. L'esthétique classique serait donc une manière pour les auteurs comme pour les personnages-écrivants d'assurer respectivement la décence et l'honnêteté de leur récit. Le style classique sert-il alors uniquement de garde-fou à nos narrateurs afin de les maintenir sur le droit chemin de la Vérité ou est-il possible d'envisager une autre interprétation ? En effet, il nous a paru réducteur de s'en tenir à cet idéal ; si nous faisons jouer l'hypothèse de la mauvaise foi des narrateurs, nous mettrons mieux en évidence la contradiction inhérente aux œuvres du corpus : le recours au style classique sert moins à exprimer la Vérité qu'à produire un faux semblant de vérité idéale et illusoire, censé convenir à tous, aux narrateurs autant qu'aux destinataires. Le lecteur aussi bien novice qu'avisé est donc tenté de lire cet ouvrage comme une confession de bonne foi, et c'est bien là que réside tout l'intérêt de notre approche. Ainsi, il s'agira donc au sein de nos recherches d'analyser la question de la mauvaise foi à travers le prisme formel afin d'en identifier les stratégies esthétiques mises en œuvre au sein des différents ouvrages.
DAVID, Gilbert
Professeur honoraire
Champs d'expertise :
- Théâtre québécois et européen (pratiques dramaturgiques et scéniques au XXe siècle)
- Sémiotique et socio-esthétique de la représentation théâtrale
- Analyse du discours (critique dramatique et paratextes théâtraux)
DESRUISSEAUX, Francis
Doctorant
Titre de la thèse : Pour une poétique de l'excès. De Rachilde à Hervé Guibert, suivi de Le doux silence du camionneur
Directrice : Catherine Mavrikakis
DROUIN, Emilie
Doctorante
- 20e siècle
- 1945-1989
- 21e siècle
- Analyse du discours
- Analyse du discours littéraire
- Analyse stylistique
- Canada
- Époque contemporaine
- Littérature québécoise
- Période contemporaine (arts et lettres)
- Pragmatique du discours
- Canada (Québec)
- Roman
Titre de la thèse : Les enfants de langage. L’énonciation individuelle comme moteur d’altérité de soi dans le roman québécois
Directrice : Martine-Emmanuelle Lapointe
Dans une perspective d’écart entre les enfants et le monde des adultes, je souhaite observer, dans un corpus de romans québécois réunissant enfance et énonciation singulière, le lien entre l’identité et la pratique langagière afin de montrer en quoi le langage est un moteur de l’identité autre de ces narrateurs et personnages. Pour ce faire, je m’intéresse d’une part à la notion d’altérité, et plus particulièrement celle réfléchie par Paul Ricoeur dans Soi-même comme un autre. S’inscrivant dans le prolongement de sa théorie sur l’identité narrative, cet ouvrage s’attache à la question du soi et à son positionnement entre les pôles de la mêmeté (idem) et de l’ipséité (ipse), cette dernière correspondant à un soi intimement aligné sur la notion d’altérité – bref, « soi-même en tant que … autre » (Ricoeur, 1990). D’autre part, mon attachement à la question de l’usage de la langue et donc de l’inscription du locuteur dans la langue, m’emmène de façon large du côté des idées développées par la linguistique de l’énonciation, plus particulièrement vers les travaux sur l’idiolecte et sur la notion – plus souple – d’énonciation idiolectale en tant que processus d’ipséification – c’est-à-dire que je m’intéresse à des personnages d’enfants qui sont davantage comment ils disent que ce qu’ils disent. Mis ensemble, ces deux volets me permettront de réfléchir à ces personnages et voix narratives d’enfants qui, d’une part, sont résolument autres, et qui, d’autre part, se déploient par le biais d’une énonciation spectaculairement mise en scène et dont on peut dire qu’elle est constitutive de l’identité de l’énonciateur.
DUPUIS, Gilles
Professeur associé, Professeur honoraire
- Littérature québécoise
- 20e siècle
- Littérature française (20e siècle)
- 21e siècle
- Littérature française (21e siècle)
- Essai
- Littérature et psychanalyse
Gilles Dupuis est professeur agrégé au Département des littératures de langue française, depuis 2001 et fut directeur du CRILCQ - Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises -, un centre de recherche qui mène des projets sur la diversité, la différence et la migration. Il a travaillé en étroite collaboration avec des étudiants diplômés, notamment pour la production d'une bibliographie critique sur la diversité et l'écriture des migrants au Québec. Sur les six thèses de doctorat supervisées jusqu'à maintenant, deux portaient sur le thème de la diversité en Europe et au Québec (il a également supervisé cinq thèses sur ce sujet). Son implication en tant que membre régulier du CRILCQ lui permettra d'occuper un poste clé pour former des étudiants diplômés au Canada et en Europe.
Gilles Dupuis entretient d'étroites relations de collaboration avec le professeur Klaus-Dieter Ertler à l'Université Graz en Autriche et le professeur Alessandra Ferraro à l'Università di Udine en Italie. Ertler et Ferraro dirigent tous deux des centres d'études canadiennes et sont des spécialistes de la littérature migrante. Dupuis, Ertler et Ferraro ont signé un accord tripartite entre leurs centres de recherche respectifs et les universités afin de favoriser les échanges de professeurs et d'étudiants et d'organiser une conférence semestrielle conjointe sur la littérature québécoise.
DZIALOWSKI, Louis
Doctorant
- 19e siècle
- 20e siècle
- Amérique du Nord
- Analyse du discours
- Analyse du discours littéraire
- Europe
- France
- Irlande
- Royaume-Uni
- Littérature et philosophie
- Littérature et savoirs
- Poétique
- Pragmatique du discours
- Roman
- Théorie du roman
Titre de la thèse : L’hypothétique dans les romans de Georges Simenon - (Notes pour l’ébauche d’) Une poétique du vague, de l’insignifiant et de l’arbitraire
Directeur : Stéphane Vachon
Une étude de la fonction de l’hypothétique (ce qui ne peut être proposé que comme une hypothèse) dans les romans de Georges Simenon et de la variété des moyens littéraires utilisés pour l’invoquer.
GAUVIN, Lise
Professeure émérite
- Analyse d'œuvres littéraires ou artistiques
- Poésie
- 19e siècle
- 20e siècle
- Canada (Québec)
- Types de médias (radio, télévision, presse écrite, etc.)
- Stylistique
- Institutions culturelles (musées, bibliothèques, etc.)
- Institutions gouvernementales
- Mélange des genres
- Théâtre
- Roman et nouvelle
- Conte
- Contextes de communication
- Contextes de la transmission et de la réception des œuvres littéraires ou artistiques
À partir de 1969, Lise Gauvin enseigne au département d'études françaises de l'Université de Montréal. Directrice de la revue Études françaises de 1994 à 2000, elle collabore au journal Le Devoir et à plusieurs autres revues. En 1984, elle est élue à la présidence de l'Association des éditeurs de périodiques culturels québécois (AEPCQ) et, en 1998, à la direction de son département. En 2008, elle est élue présidente de l'Académie des lettres du Québec.
Lise Gauvin a reçu le Prix des Arcades de Bologne pour son recueil de nouvelles Fugitives en 1992 et, en 1999, le Prix France-Québec pour L'écrivain francophone à la croisée des langues. En 1993, elle est élue membre de l'Ordre des francophones d'Amérique, en reconnaissance de sa contribution au rayonnement de la littérature francophone, puis, en 2000, elle est élue membre de l'Académie des lettres du Québec et de la Société-Royale du Canada. En 2005, elle est nommée Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques. Elle a également été membre du Conseil de la langue française et elle a participé à de nombreux jurys, dont celui du Prix Carbet des Caraïbes.
Lise Gauvin est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
HUGLO, Marie-Pascale
Directrice de département, Professeure titulaire
- Création littéraire
- Littérature québécoise
- 20e siècle
- Littérature française (20e siècle)
- Littérature québécoise (20e siècle)
- 21e siècle
- Littérature française (21e siècle)
- Littérature québécoise (21e siècle)
- Intermédialité
- Méthodologie recherche-création
Approche intermédiale du récit : relations entre narrativité et esthétique dans les littératures française et québecoise contemporaines.
Champs d'expertise
- Formes narratives
- Intermédialité
- Littérature française
- Littérature québécoise
- Création littéraire
KANDER, Martyna Katarzyna
Doctorante
- Création littéraire
- Littératures francophones
- Caraïbes
- Époque contemporaine
- 20e siècle
- 2000 à nos jours
- Analyse du discours littéraire
- Analyse stylistique
- Écriture des femmes
- Enseignement de la littérature
- Ethnocritique
- Histoire de la littérature
- Théorie du roman
- Théories de la création littéraire
Titre de la thèse: Sympoïèse de morts et vivants dans la littérature caribéenne de langue française, essai, suivi de Hautes falaises en toi, roman.t
Direction: Catherine Mavrikakis (DLLF) et Olga Nedvyga (DLLMO)
Experte en littérature de la Caraïbe et en création littéraire (roman, nouvelle), dans mon parcours je me suis intéressée au Nouveau Roman, à l'intertextualité, à la réécriture mythologique, au théâtre de l'Amour et de la Mort de Tadeusz Kantor. Aujourd'hui, mes centre d'intéret sont la littérature postcoloniale, l'écoféminisme, la littérature queer tout particulièrement pour ce qui concerne la Caraïbe de langue française (de langue espagnole et anglaise aussi, tout comme ses liens avec l'Africe centre-occidentale).
LARRUE, Jean-Marc
Professeur titulaire
- Théâtre québécois
- 20e siècle
- Théâtre (20e siècle)
- 21e siècle
- Théâtre (21e siècle)
- Intermédialité
- Théâtre et technologies
Ses publications portent sur l’histoire du théâtre au Québec (modernité et période contemporaine) et sur l’intermédialité. L’avènement de l’électricité (fin XIXe siècle) et des technologies numériques (fin du XXe) ayant profondément transformé les pratiques théâtrales, il consacre l’essentiel de ses recherches, depuis une dizaine d’années, aux questions d’intermédialité, de performativité et de théâtralité : rapports du théâtre avec les autres médias et avec les technologies, phénomènes d’hybridation spectaculaire, etc. Il est l’auteur, notamment, de Le théâtre yiddish à Montréal (Éditions Jeu), Les Nuits de la « Main » (en collaboration avec André-G. Bourassa, VLB), Le Monument inattendu (HMH-Hurtubise), Le théâtre à Montréal à la fin du XIXe siècle (Fides), Le Théâtre au Québec – 1825-1980 (avec André-G. Bourassa et Gilbert David), Théâtre sans frontières – Theatre without Frontiers – Teatro sin fronteras (en collaboration avec Maria S. Horne et Claude Schumacher, AITU Press), Vies et morts de la création collective – Lives and Deaths of Collective Creation (en collaboration avec Jane Baldwin et Christiane Page, Vox Theatri).
LEGENDRE, Claire
Professeure titulaire
- Création littéraire
- 20e siècle
- 21e siècle
- Littérature française (20e siècle)
- Littérature française (21e siècle)
- Roman
- Théories de la représentation théâtrale
- Esthétique du théâtre
- Dramaturgie
- Photolittérature
- Théories de la création littéraire
- Littérature et arts
- Europe
- France
Ses recherches actuelles portent sur la vérité comme pacte et comme convention dans les différentes formes de narration référentielle, en particulier l’autofiction, les fictions biographiques, les écritures testimoniales et le documentaire cinématographique. Elle s'intéresse à la performance comme processus de création, aussi bien au théâtre qu’en art et en littérature. Ses travaux de création interrogent l'inscription du réel dans le récit individuel et collectif. (Le nénuphar et l'araignée, essai autobiographique, 2015 ; Bermudes (nord) long-métrage documentaire, 2018), Nullipares, collectif, 2020, Bermudes, roman, 2020.
MAVRIKAKIS, Catherine
Professeure titulaire
- Création littéraire
- Littérature québécoise
- 20e siècle
- Littérature française (20e siècle)
- Littérature québécoise (20e siècle)
- 21e siècle
- Littérature française (21e siècle)
- Littérature québécoise (21e siècle)
- Représentations de la maladie dans la littérature
- Méthodologie recherche-création
Catherine Mavrikakis est professeure au Département d’études françaises depuis juin 2003. Auparavant, elle a occupé un poste de professeure à l’Université Concordia de 1993 à 2003. Après une formation en littérature comparée où elle a obtenu un doctorat en 1989 qui portait sur la langue, la folie et la fondation de la littérature nationale (Mallarmé, Nodier, Freud et Schreber, Khlebnikov, Hölderlin, Heidegger et les Romantiques allemands), elle a travaillé sur les questions de filiation, de deuil, de maladie dans l’écriture moderne (Hervé Guibert, Antonin Artaud, Maurice Blanchot, Hubert Aquin, Thomas Bernhard, Marguerite Duras). Ses recherches tentent de penser le discours littéraire et social sur la santé actuelle (Foucault), les idées de contamination, contagion et influence dans les écrits du sida et l’imaginaire de l’aveu, de la souffrance à nommer dans le récit contemporain. Actuellement, elle travaille sur l'inachèvement et le " non-finito" dans la modernité. Elle s’intéresse au processus créateur dans la théorie psychanalytique et dans le discours tenu par les écrivains.
MICHAUD, Ginette
Professeure émérite
- Littérature québécoise
- 20e siècle
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature française (20e siècle)
- Déconstruction
- Littérature et philosophie
- Littérature et arts
- Période contemporaine (arts et lettres)
- France
- Canada (Québec)
Dès son doctorat consacré à l’œuvre de Roland Barthes, Ginette Michaud, spécialiste des littératures française et québécoise, a souhaité établir une collaboration fructueuse entre le Québec et la France en affirmant son lien, également fort, à ces deux littératures. Depuis vingt ans, ses efforts soutenus n’ont cessé de s’intensifier, se concrétisant en de très nombreuses retombées internationales tout particulièrement quant à ses recherches portant sur les œuvres de Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy et Sarah Kofman.
L’ensemble des publications de Ginette Michaud, constitue un accompagnement essentiel du travail d’envergure qu’elle a accepté de mettre en œuvre avec d’autres chercheurs, soit l’édition des Séminaires de Jacques Derrida. Depuis 2005, Ginette Michaud fait partie du comité international responsable de l’édition des cours et séminaires du philosophe. Elle a coédité les deux volumes du Séminaire La bête et le souverain (2001-2002 et 2002-2003) qui ont été traduits en plusieurs langues, et elle prépare actuellement l’édition du séminaire « Le parjure et le pardon » donné par le philosophe à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de 1997 à 1999. Poursuivant la tâche capitale d’édition des textes inédits ou devenus inaccessibles du philosophe français, Ginette Michaud vient de coéditer en parallèle une collection de textes de Derrida sur les arts, Penser à ne pas voir (2013), et ses écrits sur l’architecture, Les arts de l’espace (2015). L’originalité de la démarche intellectuelle de Ginette Michaud réside dans l’interdisciplinarité qu’elle pratique en alliant la littérature, la philosophie et la psychanalyse ; dans son aptitude à exprimer sa pensée avec clarté et rigueur, ainsi qu’à se mettre à l’écoute des autres spécialistes et à ouvrir le dialogue avec eux. Ginette Michaud a grandement contribué au rayonnement au Québec et en Amérique du Nord des œuvres d’autres figures majeures de la pensée française contemporaine, telles celles d’Hélène Cixous, de Maurice Blanchot, de Jean-Luc Nancy et de l’historien de l’art Georges Didi-Huberman.
Ginette Michaud aurait pu se contenter de publier ses essais et ses éditions critiques : elle a plutôt choisi de collaborer à nombre de travaux collectifs, tant en littérature québécoise qu’en littérature française, dans des revues savantes comme Europe, Lignes et Études françaises, dont elle a été directrice de 1991 à 1994, de même que dans des magazines culturels (Spirale).
Enfin, le rayonnement de la lauréate se concrétise, entre autres, par sa participation en France à d’importantes manifestations internationales au Théâtre de l’Odéon, en 2010, ou à la Bibliothèque nationale de France en 2011 et en 2012. Il faut aussi rappeler sa nomination comme professeure invitée à l’Institut d’études féminines de l’Université Paris VIII en 2005. Toutefois, la réputation de Ginette Michaud ne se limite pas au Québec et à la France. Traduit en plusieurs langues (anglais, italien, espagnol, portugais, bulgare, japonais), son travail est reconnu comme celui d’une professeure et intellectuelle de réputation internationale. De plus, elle contribue à la formation de toute une génération d’étudiants, éveillés à l’intérêt de la pensée française et désireux de s’y consacrer à leur tour. En font foi le nombre et la qualité des jeunes chercheurs, souvent boursiers, qu’elle a dirigés aussi bien à la maîtrise qu’au doctorat.
NARDOUT-LAFARGE, Élisabeth
Professeure émérite
- Littérature québécoise
- 20e siècle
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature française (20e siècle)
- 21e siècle
- Littérature québécoise (21e siècle)
- Littérature française (21e siècle)
- Histoire de la littérature
- Poétique
Les travaux d'Élisabeth Nardout-Lafarge, s’efforcent de conjuguer poétique et approche historique, portent également sur des questions formelles : l’intertextualité - elle a coordonné un numéro d’Études françaises " Bibliothèques imaginaires du roman québécois " (1993) – et le nom propre – sur lequel elle a publié deux ouvrages, Les noms du roman (1994, en collaboration avec Johanne Bénard et Martine Léonard), Le texte et le nom (1996, en collaboration avec Martine Léonard) ainsi que des articles et chapitres de livres collectifs.
Elle participe actuellement à deux projets de recherche : d’une part la rédaction d’une histoire de la littérature québécoise (en collaboration avec Michel Biron de l’Université McGill et François Dumont de l’Université Laval), dans la continuité du travail effectué dans le champ de l’histoire littéraire (Le Portatif d’histoire littéraire, en collaboration avec Robert Melançon et Stéphane Vachon, 1998), et d’autre part " La construction de la modernité dans les discours critiques au Québec " (en collaboration avec Ginette Michaud).
NEPVEU, Pierre
Professeur émérite
- Poésie
- Essai
- Canada (Québec)
- Amérique du Nord
- Canada
- Analyse du discours littéraire
- Archive littéraire
- Histoire de la littérature
- Avant-gardes littéraires
- Littérature québécoise (19e siècle)
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature québécoise
- Littérature québécoise (21e siècle)
- Littératures francophones
- Sociocritique
- Poésie québécoise
- Poésie québécoise (20e siècle)
- Poétique
- Période contemporaine (arts et lettres)
- 19e siècle
- 20e siècle
- 21e siècle
- 1900-1945
- 1945-1989
Poète, Pierre Nepveu a notamment publié Épisodes (1977), Mahler et autres matières (1983), Romans-fleuves (1997) et Lignes aériennes (2002). La rétrospective de son œuvre poétique a paru aux Éditions de l’Hexagone en 2006 sous le titre : Le sens du soleil. Poèmes 1969-2002. Il a aussi publié deux romans: L’Hiver de Mira Christophe (1986) et Des mondes peu habités (1992). Pierre Nepveu est l’auteur de nombreux articles et comptes rendus critiques consacrés à la poésie québécoise, notamment dans les magazines Lettres québécoises et Spirale, et il est aussi le co-auteur d’une anthologie, La poésie québécoise des origines à nos jours, en collaboration avec Laurent Mailhot, dont une nouvelle édition revue et mise à jour paraîtra à la mi-novembre de cette année.
Depuis 2001, il a entrepris avec Marie-Andrée Beaudet l’édition de l’œuvre éparse du poète Gaston Miron. Deux volumes, Poèmes épars et Un long chemin, Proses 1953-1994 ont paru jusqu’ici. En outre, il prépare actuellement une biographie du poète et de l’éditeur. Ses livres ont obtenu plusieurs prix littéraires, dont le Prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec et le prix Canada-Suisse. Son recueil Lignes aériennes a mérité en 2003 le Grand Prix du Festival international de poésie de Trois-Rivières ainsi que le Prix du Gouverneur général du Canada, un honneur qu’il avait aussi obtenu précédemment pour son recueil Romans-fleuves et pour son livre d’essais Intérieurs du Nouveau-Monde.
L’ensemble de son œuvre a enfin été couronnée en 2005 par le prix Athanase-David décerné par le gouvernement du Québec. Ses principales recherches actuelles, outre celles qui portent sur Gaston Miron, ont pour objet la littérature juive montréalaise et les littératures francophones des Amériques. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Union des écrivains québécois.
NOËL, Alex
Professeur adjoint
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Roman
- Canada (Québec)
- Époque contemporaine
- 20e siècle
Roman québécois du XXe siècle, reportage littéraire, poésie québécoises contemporaine, écritures du réel, études queer, théories du roman.
NOVAT, Astrid
Chargée de cours, Doctorante
- 20e siècle
- 1945-1989
- Canada (Québec)
- Amérique du Nord
- Avant-gardes littéraires
- Dramaturgie
- Esthétique du théâtre
- Histoire du théâtre
- Intermédialité
- Littérature et médias
- Technologies sonores au théâtre
- Théâtre québécois
Titre de la thèse : Guérir le chœur brisé : l’individu et la communauté à l’étude dans l’œuvre dramatique de Claude Gauvreau
Directeurs : Jean-Marc Larrue (UdeM), Guilaume Bridet (Université de Bourgogne)
OBERHUBER, Andrea
Professeure titulaire
- Écriture des femmes
- Littérature française (20e siècle)
- Littérature française (21e siècle)
- Littérature française (19e siècle)
- Avant-gardes littéraires
- Photolittérature
- Intermédialité
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature québécoise (21e siècle)
- 19e siècle
- 20e siècle
- 21e siècle
- France
- Allemagne
- Canada (Québec)
- Autriche
La thèse de doctorat d'Andrea Oberhuber portait sur les Chanson(s) de femmes(s) : Entwicklung und Typologie des weiblichen Chansons in Frankreich, 1968-1993 et a été publiée en 1995 chez Erich Schmidt à Berlin. Après avoir été stagiaire postdoctorale à l’Institut für Romanistik (Université d’Innsbruck) où elle a élaboré une banque de données consacrée à l’histoire et à l’actualité de la chanson francophone au féminin des XIXe et XXe siècles, et maître de conférences au Centre d’études canadiennes, Andrea Oberhuber a été chercheuse invitée à l’Institut d’études canadiennes de l’Université d’Ottawa et chargée de cours à Ottawa et à Hull. Parmi ses publications comptent plusieurs collectifs, dont certains en codirection, et dossiers de revue : Sprache und Mythos – Mythos der Sprache (Bonn, Romanistischer Verlag, 1998); Claude Cahun : contexte, postures, filiation. Pour une esthétique de l’entre-deux (Département des littératures de langue française, coll. « Paragraphes », 2007); Jeux de masques : les femmes et le travestissement textuel, 1500-1940 (Saint-Étienne, PUSE, 2011) ; L’ère électrique / The Electric Age (Ottawa, PUO, 2011); « Réécrire au féminin : pratiques, modalités, enjeux » (Études françaises, 2004); « Voir le texte, lire l’image » (Dalhousie French Studies, 2009); « À belles mains. Livre surréaliste, livre d’artiste » (Mélusine, 2012). Elle a par ailleurs publié de nombreux articles dans le domaine des gender studies, de l’intermédialité, de la cantologie, du transfert culturel et de la photolittérature. Andrea Oberhuber est également critique littéraire pour diverses revues et correspondante pour le Bulletin des Archivs für Textmusikforschung. Depuis l’hiver 2012, elle explore le domaine de l’exposition, nouvelle expérience dont témoignent « Du livre illustré au livre d’artiste. Pour une tactilecture de l’objet livre » et « Les Éditions Gallimard : 1911-2011. Un siècle d’édition ».
À l’automne 2012 est paru chez Nota bene, dans la collection « Nouveaux Essais Spirale », l'essai Corps de papier. Résonances composé d’études sur cinq femmes auteurs (Claire de Duras, Claude Cahun, Leonora Carrington, Unica Zürn, Élise Turcotte), de textes de fiction et de collages. Elle a codirigé les collectifs Fictions modernistes du masculin-féminin: 1900-1940 (PUR, 2016) et Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore, du XIXe au XXIe siècles. Symbolisme, modernisme, surréalisme, postérité contemporaine, cahun-moore.com/collectif-heritages-partages-de-claude-cahun-et-marcel-moore/ (2016).
Avec Catherine Mavrikakis, elle codirige la revue numérique MuseMedusa, et avec Alexandra Arvisais, elle co-anime le site "Héritages de Claude Cahun et Marcel Moore".
PIERSSENS, Michel
Professeur émérite
Il a codirigé un groupe de recherche (CRSH) sur «Savoirs et littératures» et il a organisé sur ce thème un colloque international («Epistémocritique et cognition») dont les Actes ont paru en France et aux États-Unis. Il a codirigé le programme de recherche CRSH conjoint Université de Montréal-Université de Toronto sur le XIXe siècle et collaboré aux travaux des groupes de recherche «Archives de la création» (Paris, Centre national de la recherche scientifique [CNRS]), «L’encyclopédie» (Paris-8 et Institut Koyré d’histoire des sciences), «La science face à l’occulte» (CNRS et Cité des sciences, La Villette). Il collabore aux programmes de recherche en cours «Menlo Park» (Fonds québécois de recherche sur la société et la culture [FQRSC]), «L’électricité» (Centre de recherche sur l’intermédialité [CRI], Université de Montréal) et «Euterpe : la poésie scientifique» (Agence nationale de la recherche, Paris III, École normale supérieure), partenaire de son propre projet de recherche sur la Poésie scientifique (CRSH). Il a organisé sur ce thème en 2010 à la BanQ un colloque international dont les actes paraîtront en 2012.
Il a également co-organisé en 2011 un colloque international sur les «Mutations des Avant-gardes» dans le cadre des Entretiens Jacques-Cartier. Le portail électronique qu’il a fondé, www.epistemocritique.org, consacré à l’actualité des recherches sur la littérature et les savoirs, est en ligne depuis 2007 et celui qu’il consacre à Lautréamont (www.maldoror.org) depuis 1998. Ses cours et séminaires traitent de la littérature française (roman, poésie, théâtre) dans le contexte de l’histoire culturelle des XIXe et XXe siècles, jusqu’aux années vingt.
Son nouveau projet de recherche (CRSH 2012-2015) porte sur les Savoirs des Femmes en France dans la littérature et la société fin-de-siècle.
POPOVIC, Pierre
Professeur émérite
- Sociocritique
- Littérature française (19e siècle)
- Littérature française (21e siècle)
- Littérature québécoise
- Littérature québécoise (20e siècle)
- Littérature québécoise (21e siècle)
- 19e siècle
- 20e siècle
- 21e siècle
Pierre Popovic est professeur émérite à l’Université de Montréal, où il enseigne la sociocritique et les théories du discours et de l’imaginaire social. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur la poésie québécoise, la littérature française des XIXe et XXe siècles, la représentation littéraire de la ville et les fous littéraires.
SONG, Jingyun
Doctorante
- 20e siècle
- 21e siècle
- 2000 à nos jours
- 1945-1989
- Analyse du discours littéraire
- Canada
- Filiations intellectuelles
- France
- Littérature et psychanalyse
- Littérature québécoise
- Littératures francophones
- Roman
Titre de la thèse : La filiation et l'affiliation. L'écriture de la mémoire chez Ying Chen et François Weyergans
Directeur : Gilles Dupuis
WESLEY, Bernabé
Professeur adjoint
Domaines de recherche:
- Roman français du XXe siècle jusqu'en 1945.
- Louis-Ferdinand Céline.
- Sociocritique des textes.
- Théorie de la mémoire collective.
- Rapports entre roman et histoire.
- Mise en texte du son en littérature.
- Représentation de la ville dans le roman.
- Littérature et médecine.